FAKENEWS & BOBARDS (1) – L’ANAMORPHOSE

Il y a mille façons de MENTIR, une seule de dire la VÉRITÉ. LES GILETS JAUNES.

L’anamorphose

Une ANAMORPHOSE consiste à CRÉER une IMAGE (trompe l’oeil), qui n’a de sens qu’à partir d’un SEUL POINT DE VUE préétabli et privilégié.

L’image d’en-tête en est un bon exemple. Elle n’a de sens que depuis un seul et unique point de vue.

Au 1er janvier 2018, la population de la France est estimée à 67’186’640 habitants.

Le 17 novembre 2018, selon les chiffres officiels du gouvernement français 282’000 personnes – avec des gilets jaunes – sont descendues dans la rue.

Les journaux de MASSE ont en fait LEURS UNES.

Malgré tout, 282’000 gilets jaunes, (nombre qui est allé en diminuant par la suite) sur une population de plus de 65’000’000 de personnes cela veut dire :

  • moins de 0.5 % des Français AVEC des gilets jaunes
  • plus de 99.5 % des Français SANS gilets jaunes

Je répète :

  • < 0.5 % des Français AVEC gilets jaunes
  • > 99.5 % des Français SANS gilets jaunes

Quelqu’un peut-il m’expliquer ? La France est une démocratie, alors de 2 choses l’une :

  • soit les 0.5 % sont dûment mandatés et représentent le reste de la population parce qu’ils ont été choisis (ça s’appelle démocratie représentative).
  • soit les informations qu’on nous donne font la part belle à 0.5 % de personnes – certes fâchées – mais qui, du point de vue démocratique, ne représentent RIEN d’autre qu’eux-mêmes.

Petit survol des activités des Français le 17 novembre 2018

Le 17 novembre 2018 – seuls 0.5 % des Français étaient en gilets jaunes – PERSPECTYVES.ch sur un pictogramme de jean-françois gleyze

Sommes-nous dans une revendication de première nécessité économique ?

On pourrait envisager de descendre – malgré tout – dans la rue pour des raisons exceptionnelles et/ou de la première importance. Était-ce le cas ?

L’analyse que fait Monsieur Jean Gadrey dans Alternatives Economiques n° 266 du février 2008 est intéressante.

Il se demande s’il existe « (…) une corrélation statistique entre la richesse économique dans un pays, plus ou moins bien représentée par le produit intérieur brut moyen par habitant (PIB/hab.), et la satisfaction de vie moyenne ainsi mesurée ? »

Selon son étude, il existe une corrélation pour un PIB/hab. en-dessous de 15’000 dollars. Mais si le PIB/hab. dépasse 15′ 000 dollars par an (valeur 2004 – soit 31 pays au monde), on ne trouve plus aucune corrélation.

Le niveau du PIB/hab. de la France est deux fois plus haut que la limite au-dessus de laquelle on ne trouve plus aucune corrélation.

Ceci est confirmé, lorsqu’on sait qu’en France, entre 1973 et 2005, alors que l’abondance matérielle (le PIB/hab.) a progressé de 75 %, le bien-être subjectif a stagné, autour de 6.6 sur 10 (ce qui est assez bas d’ailleurs).

Donc les Français semblent ne pas être satisfaits de leur sort indépendamment de l’augmentation matérielle.

En résumé, l’augmentation matérielle n’aurait – selon Monsieur Jean Gadrey – plus d’influence sur le bien-être subjectif des Français.

Nous ne sommes donc pas dans une revendication de première nécessité économique.

Les UNES pendant un mois pour < 0.5 % des Français en gilets jaunes.

Que croire – alors – des informations fournies par ces publications de MASSE ?

Si les UNES – pendant un mois – parlent de moins de 0.5 % des habitants, pour des revendications qui – si elles étaient  acceptées – n’apporteraient pas de bien-être supplémentaire, qu’en conclure ?

Les journaux vont-ils encore longtemps :

  • CONTINUER de valider la démocratie – uniquement – lorsqu’elle prétend respecter la VOLONTÉ de la MAJORITÉ ?
  • TRAITER DIFFÉREMMENT les problèmes selon des critères ÉMOTIONNELS uniquement en rendant une cause « ALLERGIQUE » pour augmenter l’AUDIENCE, en vue d’un fort accroissement de leur chiffre d’affaire ?
  • MISER sur le spectaculaire, la RUE et la MENACE plutôt que le fond ? En d’autres termes, est-on dans un système où la DÉMOCRATIE se passe en force sous forme de manifestations au journal de 20H ?

Ni l’un, ni l’autre, pour les médias qui décideront de survivre, heureusement. Peu importe pour les autres, qui rejoindront Kodak.

Dans les deux derniers cas, cela amènerait à PLANIFIER les revendications – uniquement – en fonction (de l’absence) du championnat du monde de football ou du décès d’une star.

Je fais le pari que les gilets jaunes ne seraient JAMAIS descendus dans la rue pendant la COUPE DU MONDE DE FOOTBALL. Ce qui prouve au moins trois choses :

  • Leurs revendications ont fait la UNE des journaux parce qu’il n’y avait aucune autre revendication dans l’actualité des médias. Il n’y avait grève ni de la RATP ni de la SNCF et cela arrangeait les affaires des canaux de distribution d’informations de MASSE.
  • Leurs revendications ont eu lieu parce qu’il n’y avait rien dans l’actualité, qui occupait des gilets jaunes autrement. Il n’y avait pas de tour de France cycliste ou de championnat du monde de football à suivre.
  • leurs revendications ont porté sur les taxes de l’essence parce qu’il n’y avait rien d’autre de quoi se plaindre.

Leurs revendications – néanmoins – veulent dire AUTRE CHOSE et il serait peut-être bon qu’on les écoute. Ce sera l’objet d’un prochain billet.

Néanmoins, si l’on est encore en démocratie, on peut déjà se poser une question de principe .

Comment faut-il soumettre la prochaine revendication ?

  • Doit-on – encore – la soumettre au système MAJORITAIRE de la DÉMOCRATIE et accepter de – toujours – perdre 49% / 51% – sans broncher – ?
  • Doit-on chercher le résultat dans la RUE en cassant tout sur son passage, quelque soit le résultat mais en mobilisant LES MÉDIAS ?

A méditer.

Marché de Cagnes sur Mer – 99.5 % des Français n’étaient pas en gilets jaunes le 17 novembre 2018

Que croire de l’importance des informations qu’on nous fournit ?

Les gilets jaunes nous ont rappelé une chose. C’est ce que j’appelle l’ANAMORPHOSE. L’image de la réalité a été déformée (en trompe-l’œil/fakenews).

Mon explication c’est qu’on a eu droit à une réponse d’un « type allergique ». Ce n’est pas la première. Rappelez-vous de la grippe aviaire.

En 2004, une souche H5N1 du virus a été mise en avant en raison de son danger et de sa transmissibilité des oiseaux à l’homme.

Bien qu’on ait observé que ces transmissions restaient rares, l’OMS a craint que le virus ne mute, créant ainsi une pandémie hautement mortelle.

Les premières estimations optimistes évaluaient entre 7 à 8 millions le nombre de morts, les estimations pessimistes à plusieurs centaines de millions.

La BONNE NOUVELLE c’est qu’à ce jour, aucun de ces scénarios n’a eu lieu. Ni pandémie, ni épidémie comparable à la grippe de 1957 ou celle de 1968 n’a existé.

En 2004, nos journaux de MASSE avaient prédit entre 7 à 8 millions de morts, voire plusieurs centaines de millions.

Depuis 2004, en réalité, selon le bilan de l’OMS (du 27 février 2014), les deux grippes aviaires les plus pathogènes et létales pour l’être humain ont fait 472 morts.

L’AUTRE BONNE NOUVELLE c’est que la RÉALITÉ ne se laisse pas manipuler par nos journaux de MASSE.

En 2004, un tsunami, provoqué par un séisme de magnitude de 9.3 au large de Sumatra, a tué 220’000 personnes sur les côtes de l’océan Indien.

Le TSUNAMI n’avait PAS ÉTÉ PRÉVU par nos journaux de MASSE.

La RÉALITÉ est indépendante des informations/prévisions de nos journaux de MASSE et des estimations de nos FAISEURS DE POLITIQUE.

La RÉALITÉ finit toujours par l’emporter.


L’ANAMORPHOSE, est la PREMIÈRE FAÇON DE MENTIR. Il faut s’en souvenir lorsque les journaux de MASSE nous parlent du RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE , des MUSULMANS, de l’HOMÉOPATHIE ou de l’ÉGALITÉ.

Je vous souhaite une douce et agréable journée.

PS : Avez-vous reçu, dans les journaux de MASSE, les données chiffrées de base nécessaires ? Moi pas.
Rendez-vous jeudi prochain.